Troisvilles

À propos de la monographie de TROISVILLES

La monographie de Troisvilles est dernière des 17 monographies faites à la demande de l'inspection primaire du Quesnoy, mais pas la moindre avec ses 96 pages manuscrites, illustrations et photographies comprises.

L'écriture est dans l'ensemble lisible, le plan de texte clair ; la présentation est dénuée de fioritures.

Le contenu

La géographie physique est plutôt concise, elle mentionne notamment un tilleul déjà plusieurs fois centenaires alors et toujours bien vivant de nos jours : l'Arbre Rond, qui a servi de point militaire stratégique.

La partie historique est plus étoffée. Après une étude des deux anciens châteaux féodaux, la période révolutionnaire est couverte en détail et comprend des reproductions de documents précieux : notons deux rapports de la bataille du 26 avril 1794, des points de vue respectifs des deux camps. On trouvera également une lettre de réquisition de la République et sa réponse, le sac de l'église, le serment du nouveau curé citoyen…

L'église, sa destruction et ses reconstructions sont décrites minutieusement.

La liste des curés remonte jusqu'en 1566 et comporte un savoureux extrait d'acte d'abjuration de foi de la part du premier curé constitutionnel de la paroisse.

Les écoles et églises sont brièvement décrites, suivies des listes des instituteurs, institutrices, maires et de l'évolution démographique de la commune.

Le chapitre sur les mœurs et particularités des habitants s'étend sur les naissances illégitimes et les conflits que provoque parfois la reconnaissance de l'enfant.

L'auteur conclut avec une légende et un conte humoristique locaux.

Les illustrations

• Plan de la commune
• Blasons des seigneurs du Fayt et de ceux de la Sotière
• Croquis d'une auge en grès trouvée dans la cour du château de la Sotière
• Dessin de la façade latérale de l'église
• 1 photographie assez bien conservée de l'intérieur de l'église
• Plan de l'école des garçons et de celle des filles
• Dessin de la façade de l'école des garçons

Transcripteur : Jacques BOUVART
Introduction : Quentin BOUVART